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Billets trop chers, routes dégradées : naissance du collectif DGAT à Cayenne

Le collectif DGAT (Défense Guyanaise pour l’Accès aux Transports) a été lancé à Cayenne. Ses membres veulent faire entendre la voix des usagers et obtenir des infrastructures modernes ainsi que des tarifs plus équitables.

  • Par: adminradio
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Présenté officiellement le 17 septembre 2025 à Cayenne, le collectif DGAT, Défense Guyanaise pour l’Accès aux Transports, a pour mission de défendre les droits et les intérêts des usagers guyanais dans tous les domaines du transport : aérien, fluvial et routier. Un participant lors de la présentation lance :

« Pour voyager vers l’Hexagone, ça vaut quasiment un smic. Aller dans les communes de l’intérieur en avion, c’est la croix et la bannière. Allez en commune par la route, quand il y en a, c’est prévoir 5 roues de secours vu l’état de la chaussée »

Défendre le droit à la mobilité

Pour Anne-Laure Girier Dufournier, porte-parole du collectif, la création de cette structure est une réponse à l’exaspération des habitants :

« Ce collectif est né d’un ras-le-bol général. Nous subissons des prix abusifs sur les billets d’avion, le manque de liaisons directes avec nos voisins d’Amérique du Sud, et des communes entières restent enclavées faute d’infrastructures modernes. »

Le collectif entend passer rapidement à l’action avec des campagnes citoyennes, des pétitions et des rencontres avec les décideurs politiques. « Nous voulons être force de proposition, exiger des prix justes et accessibles, demander des infrastructures modernes et des dessertes directes avec nos pays voisins », précise Anne-Laure Girier Dufournier.

Au-delà des revendications pratiques, le collectif rappelle que l’accès aux transports relève d’un enjeu de société, conclut la porte-parole :

« La mobilité est un droit fondamental. Aujourd’hui, nous sommes pris en otage, que ce soit par l’aérien, le fluvial ou le routier. Avec le DGAT, nous allons nous battre pour que les Guyanais puissent enfin circuler librement »

Le collectif DGAT appelle « tous les acteurs du transport au niveau local et national à prendre compte sérieusement ce sujet ». Il compte déjà une trentaine de membres.